Construit au début des années 2000, il prodigue chaque année des soins ambulatoires à environ 13 000 malades ou blessés dont plus de la moitié sont des enfants âgés de moins de cinq ans. Il propose également des consultations de gynécologie-obstétrique et d’ophtalmologie.
Pour les soins primaires, le dispensaire dispose de quatre salles de consultation, d’une salle de traitement, d’une pharmacie, d’un laboratoire et d’un magasin.
Il utilise des moyens médicaux et chirurgicaux simples (instruments, matériel et médicaments adaptés aux pathologies les plus fréquemment rencontrées, en particulier le paludisme, les infections sexuellement transmissibles, les maladies infectieuses, notamment les broncho-pneumonies, les parasitoses, les maladies métaboliques [diabète], l’hypertension artérielle, plaies et blessures).
Le laboratoire permet des examens usuels, soit des dosages conventionnels, la sérologie habituelle (salmonellose, HIV, malaria, etc.) et les tests en lien avec les parasitoses (coprologie).
Les patients en état de santé sévère sont transférés en milieu hospitalier.
Le secteur gynécologie-obstétrique ayant enregistré une augmentation importante de la fréquentation, en conséquence un agrandissement de son infrastructure a été réalisé en 2015.
Ce domaine dispose actuellement d’une salle d’accouchement et d’une salle d'examens comprenant deux locaux séparés, l’une pour suite de couche l’autre pour les examens d’ultrason et les consultations prénatales. La gestion est assurée par une infirmière auxiliaire diplômée d’Etat, une sage-femme diplômée d’Etat et deux accoucheuses diplômées d’Etat.
En 2018, elles ont accompli 1’000 consultations prénatales et 186 accouchements ; La maternité a bénéficié des conseils du Dr Etienne Houmard, membre du comité d’AKT, spécialiste en gynécologie-obstétrique, qui a notamment initié les sages-femmes à l’échographie et aux techniques essentielles, telles que l’épisiotomie.
Les soins primaires et gynécologiques-obstétriques sont assurés par les sœurs hospitalières assistées de professionnels autochtones laïcs.
Les examens et traitements liés à l’ophtalmologie sont effectués bénévolement par un ophtalmologue de Lomé. Ce dernier procède chaque année à quelque 450 consultations conduisant à environ 70 interventions chirurgicales (cataracte, ptérygion, chalazion).
Il convient de préciser que 85% des personnes malvoyantes vivent dans les pays en voie de développement réunissant 70% de la population mondiale. La cataracte est considérée comme responsable de 60% des cas de cécité. Dans ces pays, trois quarts des cas seraient évitables ou susceptibles d’être traités au moyen de technologies au coût modéré.
En 2018, 359 patients ont été pris en charge, dont 3 pour aide à l’accouchement.
Compte tenu de l’affluence des patients et pour les protéger du soleil et des intempéries, un « apatam » a été construit. (Salle d’attente extérieure couverte).
Les soins sont assurés par deux professionnelles, sœurs de la communauté.
Avant l’exploitation Les bâtiments ont nécessité d’importants travaux d’aménagement et de restauration.
En 2018, 2’459 patients ont été pris en charge, dont 68 pour aide à l’accouchement.
Les soins sont assurés par des professionnelles, sœurs de la communauté.
Suite à une donation de la fondation Paul Louis Renée, Le centre a ouvert ses portes à Lomé en 2013. Grâce au partenariat avec la Fondation d’Harcourt à Genève, l’exploitation a été assurée durant les cinq premières années.
Ce centre de santé mentale communautaire à dimension sociale assure le suivi de patients chroniques ainsi que la prise en charge des urgences et les investigations et traitements des cas neuropsychiatriques. Une unité d’hospitalisation a été construite et son exploitation dans le courant 2019 se doit de concourir à l’autonomie financière du centre.
En plus de la psychiatrie, des prestations de médecine générale, neurologie et psychologie sont fournies complétées par les services d’un laboratoire chimique et bactériologique. Un service social et de réinsertion a été mis en place sous forme d’atelier occupationnel.
Une assistante en santé mentale, sœur de la communauté, assure la direction de ce centre en collaboration avec l'Unité psychiatrique de l'Université de Lomé.
https://www.youtube.com/watch?v=3hwL5IhBgyw&feature=youtu.be