Le taux d’alphabétisation de la population togolaise reste faible. Le taux de scolarisation à l’échelon primaire est élevé alors qu’au niveau secondaire, il est bien plus bas notamment chez les filles. La scolarisation en milieu rural est nettement inférieure à celle des agglomérations urbaines.
Une tradition africaine consiste à placer les filles et les garçons - de six à quatorze ans - comme domestiques en ville. Ce phénomène s’est aggravé ces dernières années provoqué par la pauvreté qui pousse les familles, surtout en milieu rural, à recourir à tous les moyens pour accroître leur revenu.
Grâce au soutien de Valais Solidaire et d’AKT, l’ISHNDC a pu mener à bien des projets de scolarisation et formation professionnelle visant à promouvoir une éducation de qualité et, autant que faire se peut, égalitaire entre les sexes auprès des jeunes de la région de Momé- Katihoé.
De même, ces projets ont permis de promouvoir une pérennisation effective de l’ISHNDC par la formation et le perfectionnement professionnels des sœurs autochtones. Actuellement, le nombre des religieuses de la communauté au bénéfice d’un diplôme de qualité est de 30. Ces professionnelles dans le domaine médical et social, en management, secrétariat, en agriculture, comme en philosophie et théologie assurent l’ISHNDC de leurs compétences, elles participent à la gestion des divers champs d’activités de la communauté dont son noviciat.
Ces projets de scolarisation et formation professionnelle ont aussi permis à des jeunes de la région de Momé-Katihoé d’aller de l’avant dans leurs études, de devenir des professionnels au service des leurs ou comme employés de l’ISHNDC, accédant ainsi à leur autonomisation et participant à l’encadrement d’apprentis.